Souvent prise à tort pour Auckland, capitale économique du pays, Wellington est la capitale politique et culturelle de la Nouvelle-Zélande. Située au sud de l’île nord, en face des mythiques Marlborough sounds qui marquent la pointe nord de l’île sud, la ville est un point d’entrée stratégique pour les visiteurs du pays en provenance des quatre coins du monde.
Débarquer à Wellington
L’aéroport de Wellington est le plus venteux du monde, aussi y atterrir ou en décoller est-il particulièrement sportif. Néanmoins, au cas où la couverture nuageuse qui a valu au pays son surnom d’Aoteaora, le « pays du long nuage blanc », serait dégagée, c’est alors l’occasion rêvée de l’admirer sous un angle grandiose. Pour se réconcilier avec le temps passé à effectuer une demande en ligne de visa pour la Nouvelle-Zélande, on fait difficilement mieux.
Le Wellington culturel et nocturne
Les amateurs d’histoire et de musique seront servis à Wellington : c’est dans ses murs que palpite la majeure partie de la bohème locale. Si les kiwis ont hérité de la tradition anglo-saxonne du concert en pubs, Wellington l’a érigé en mode de vie et comme manière plaisante de découvrir de nouveaux artistes.
Si le reste du pays est relativement pauvre en musées et autres édifices dédiés à l’histoire du pays, le Te Papa museum rattrape le coup avec l’exposition de collections de qualité concernant l’art maori, l’implication des troupes néo-zélandaises lors des conflits mondiaux et l’environnement local. Dans un autre registre, la visite des studios de la Weta (les studios de Peter Jackson à l’origine du Seigneur des Anneaux et du Hobbit) sur la péninsule de Miramar vaut le coup d’œil.
Flâner à « windy welly », le surnom local de la capitale, ne saurait être complet sans un passage par Cuba street et ses boutiques chamarrés, où le vintage le dispute aux cafés revigorants, ni sans une visite nocturne à la légendaire Courtenay street. Les amateurs de soirées improbables s’y régaleront pour trinquer en bonne compagnie et danser jusqu’au bout de la nuit, que ce soit aux clubs électro 121 ou Laundry, ou au pub jazz-rock du Rogue and Vagabond. Le choix est vaste !
Et si le vent mène à tout à Wellington, ce n’est pas pour rien : de là, deux choix s’offrent au visiteur. Traverser le détroit de Cook, pour rallier le sud et ses étendues sauvages, ou remonter au nord, vers des paysages façonnés par l’influence océanique et volcanique.